
Bonjour à tous! Je m'appelle Kaja Jean et voici #MonCanada.
Je suis née et j’ai grandi à Strathcona, dans l’est de Vancouver, un quartier où vivent des artistes, des familles et de nombreuses personnes vivant sous le seuil de pauvreté. J’ai eu la chance de passer une bonne partie de ma jeunesse à voyager, notamment une année d’immersion en Sicile à l’âge de 16 ans. Cette expérience, combinée à mon éducation dans un quartier extrêmement diversifié, m’a ouvert les yeux sur tant d’horizons différents. On m’a montré quotidiennement à quel point j’avais de la chance de naître dans un pays et une famille qui, pour la plupart, m’ont encouragée à suivre mes rêves. Même dans le « monde occidental », tout le monde n’est pas encouragé à poursuivre sa passion par les médias, dans les couloirs de l’école ou chez soi. Lorsque j’ai remarqué cela, je me suis sentie extrêmement privilégiée… et coupable. C’est typiquement canadien, n’est-ce pas ? Au lieu d’être paralysée par la culpabilité de l’opportunité, j’ai appris qu’il est en fait important de trouver sa passion dans la vie. Si vous ne faites pas ce que vous aimez, vous ne faites que nuire aux gens qui vous entourent, car répandre la paix et le bonheur dans le monde commence par trouver la paix et le bonheur en vous-même.
« Une fois que vous avez des rêves, vous apprenez la force et les sacrifices que vos rêves exigent. »
Après avoir découvert ma passion pour le théâtre et l'écriture créative, tout n'a pas été simple. En fait, ce fut une bataille quotidienne de hauts et de bas. Une fois que vous avez des rêves, vous apprenez la force et les sacrifices que ces rêves exigent. Vos hauts peuvent sembler plus élevés et vos bas plus bas que la moyenne, car chaque geste que vous faites signifie beaucoup pour vous. Je ne peux pas vous dire comment tout le monde gère ces bas, mais je peux vous proposer les deux choses qui fonctionnent pour moi !
Une chose qui m’aide à surmonter les moments difficiles est de me recentrer, de préférence dans la nature. Même si je suis très occupée, j’en fais une exigence pour ma santé mentale. Oui, c’est une suggestion un peu hippie, mais croyez-moi. À Vancouver, nous avons des montagnes, des forêts et des plages à portée de main ; ce serait fou de ne pas les utiliser ! Je suis constamment émerveillée par toutes les merveilles naturelles de ce beau pays. Vous vivez dans une ville congestionnée ? Même lorsque je vivais dans la « jungle de béton », c’est-à-dire à New York, trouver un coin tranquille dans Central Park était la première chose que je faisais pour recharger mes batteries. Lorsque je me recentre, je constate que tout le stress de la semaine s’envole et que je peux respirer et faire de la place à la créativité et à la positivité.
« Je crois que trouver notre passion est la clé pour la diffuser. »
La deuxième chose qui m’aide, c’est de m’entourer de gens qui m’inspirent. Nous n’avons pas besoin de poursuivre un objectif commun, mais si nous avons tous les deux une passion pour quelque chose, nous encourager mutuellement a d’autant plus d’importance, car nous savons à quel point l’autre doit travailler dur. Quand le monde semble désespéré, je parle simplement à l’une de ces personnes et tout me semble possible, que ce soit mes objectifs personnels ou quelque chose d’aussi énorme que la paix dans le monde. Nous avons tous besoin d’un peu plus de paix et de bonheur dans notre vie, dans celle de nos amis et dans celle des inconnus. Je crois que trouver notre passion est la clé pour la transmettre.